


Accompagné du soleil Varsinc, ils sont 30 à avoir eu l’audace de se confronter au mythique mur de Chabrières !
En effet, il voit passer les skieurs les plus rapides du monde avec un record à plus de 254km/h à la descente ! De l’avis de tous, la montée est beaucoup moins impressionnante et ce n’est qu’à l’arrivée que l’on se rend compte de ce que l’on vient de gravir en regardant en bas ! Sur la ligne à 9h30, 8 femmes et 22 hommes sont partis vers l’inconnu car le parcours est tout nouveau. Cette année, la course KV/KL s’est fait une beauté avec 3,3 km de montée : un parcours plus long partant du village de course à Vars les Claux et passant de 440 à 850 m de dénivelé.
C’est dans un mouchoir de poche que les deux premiers hommes en finissent au sommet : Jérôme Blanc s’impose devant le tenant du titre Rémi Loubet !
Une première participation pour le gapençais Jérôme Blanc qui se prépare pour le championnat de France de kv dans deux semaines à Val d’Isère : « La réputation de la piste n’est pas usurpée, c’est raide, on se bat autant pour monter que pour pas descendre ! Le parcours est parfait pour l’entrainement avec de gros changements de rythme, un beau parcours bien raide à la fin m’obligeant quasiment à finir à 4 pattes. J’ai profité de la partie roulante pour prendre de l’avance sur Rémi Loubet que je savais plus à son avantage sur la montée raide ». Une stratégie qui a fonctionnée car Jérôme gagne l’épreuve en 38mn22s alors que Rémi Loubet, l’ambassadeur trail de Vars le talonne à 38mn32s. Un ambassadeur satisfait de sa deuxième place car l’enjeu pour l’athlète de ce Vars Mountain trail est de gagner le défi Varsinc qui consiste à enchainer 3 courses en 2 jours : ce KV KL, puis le 13 km dans la même journée et le 24km de dimanche 31 juillet : « Ça s’est bien passé pour moi aujourd’hui, il est toujours difficile de se dire que l’on va enchainer les épreuves et qu’il faut en garder sous le pied. Sur un kv, le cardio monte tout de suite dans les tours et c’est difficile de garder des réserves. Jérôme a pu prendre beaucoup d’avance sur la partie roulante du milieu, suffisamment pour que je ne puisse pas revenir sur le dernier mur, à 5m près il en a gardé assez pour sprinter sur la dernière partie, j’étais à bloc depuis longtemps pour essayer de le rattraper, je n’ai pas pu revenir ».
Elie Besson-Pithon termine à la troisième place de la couse en 39mn21s.